MARCHÉ DU MOBILIER DE BUREAU 2014/2015, LE TIMIDE REDRESSEMENT

 

Une année 2014 dans la lignée de 2013

Le marché du mobilier de bureau est toujours mouvant. 2013 a ainsi vu un effondrement général des ventes, avant un timide redressement en octobre. L'année a en effet vécu un recul à -4,8%. Ce marché s'est poursuivi sur la première moitié de 2014, en plafonnant assez bas pour atteindre -9% en juin. Néanmoins, un pic des ventes sensible de 5,3% s'est fait sentir en août, avant de baisser drastiquement en fin d'année et de plafonner sous la barre des zéro.

2015, le redressement tant attendu ?

Pour autant, l'année 2014 a lentement préparé ce qui s'annonce comme une hausse radicale du marché. Et pour cause, dès les premiers mois 2015, les chiffres sont très positifs, en permanente augmentation. Janvier-février a vu un développement positif des achats pour se stabiliser sous la barre des 2%. Mais c'est surtout le bimestre mai-juin qui a marqué ce redressement, dépassant les 6% et annonçant l'année comme l'une des meilleures depuis 2011.

Perspectives pour les années à venir

Le moral des ménages rasséréné

Ce bilan est annonciateur d'une progression plus forte ces prochaines années, liée à un moral des ménages ravivé par une économie qui leur est plus favorable. L'annonce des réformes pour la baisse des impôts à l'horizon de 2016, accompagnée d'un élargissement de la première tranche d'imposition sur le revenu, n'y est pas étrangère. La loi des finances annonce ainsi des mesures d'allègement pour 9 millions de ménages.

De plus, les élections présidentielles à venir laissent présager une baisse sensible des annonces à pression fiscale, tout au long des campagnes sur la période 2016-2017. Cette phase pourrait bénéficier d'un impact non négligeable sur le marché du mobilier, rassurant directement les ménages sur leur pouvoir d'achat.

Un immobilisme qui empêche de se projeter

Néanmoins, cette période pourrait bien également symboliser le frein de la reprise, dans ce marché, les ménages tremblants face à l'immobilisme des réformes et un salaire minimum qui, lui, n'est pas annoncé comme revu à la hausse.

Dans ce cadre, le critère emploi est, à l'heure actuelle, la grande inconnue. Malgré les promesses annoncées de baisse du chômage, il est impossible aujourd'hui d'établir l'évolution des secteurs professionnels, et ainsi du pouvoir d'achat des entreprises et des ménages.